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Présentation du futur mobilier

Les principes retenus pour la définition du mobilier sont la beauté, la simplicité, la dignité, les symboles qu'il offre au regard, la cohérence entre les différentes pièces et l'intégration dans la Cathédrale. Le choix s'est porté sur un mobilier constitué de pierre et de métal, à savoir une pierre de taille grise veinée de quartz aux reflets dorés, et du laiton dans ses différentes déclinaisons de brillance et de couleurs.

La commande porte sur le maître-autel et l'ambon, les chandeliers et les assises -dont la cathèdre- pour la croisée du transept ; l'autel et le tabernacle dans le chœur ; le baptistère à l'entrée.

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Le mobilier de la croisée du transept

Le maître-autel : il est constitué de pierre décrite ci-dessus, enchâssée dans un cadre de laiton poli miroir qui évoque par la finesse des bords tranchants, le serti des pierres précieuses, les cloisonnés, ou les objets en émaux champlevés. La face
supérieure est incrustée en périphérie d’une galerie festonnée qui rappelle les motifs des autels primitifs en pierre et rattache le sanctuaire à son origine Romane . La table est poinçonnée de cinq croix de consécration en laiton filaire. La découpe au centre de la pierre reliquaire sera marbrière. La face frontale est ornée d’un médaillon en laiton repoussé à l’emblème de l’agneau portant la croix éponyme de la cathédrale. Au centre de la croix se trouve le Chrisme (un P et X entrelacés) de l'empereur Constantin dont la mère, sainte Hélène, découvrit les reliques de la croix à Jérusalem au IVe siècle, reliques que la Cathédrale possède certainement depuis l'an 680, voire depuis le IVe siècle.
L’autel majeur qui commande toute la composition surgit du podium avec lequel il fait corps.Ce lien est affirmé par les contremarches réalisées en laiton. Leur finition patinée établira un lien visuel fort avec l’arrière-plan en chêne ciré des stalles.

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Le médaillon est inspiré d'une clé de voute de l'abbaye de Cluny : l'Agneau Pascal portant la croix, avec en son centre le Chrisme.

L'Ambon : c'est le lieu de la proclamation de la Parole, ancien et nouveau Testament. Il dans le même registre que l’autel, de conception mixte avec la même partition de pierre et de laiton. La tablette posée sur un pied triangulaire dont l’angle vif est tourné vers les fidèles à la manière gothique rappelle le premier objet. Elle est brisée, en forme de livre ouvert, pour recevoir le lectionnaire ou l'évangéliaire. Le laiton est évidé en transparence par les deux lettres alpha et oméga symbolisant le tout. Les lettres apparaissent à l'envers pour le lecteur, mais dans le bon ordre pour l'auditeur situé en face. Un micro avec éclairage led est intégré.

Le sol sera carré comme pour le baptistère, et de la même pierre que le mobilier, insérée dans le sol. Le chiffre 4 symbolise l'homme (les 4 éléments) alors que le chiffre 3 symbolise Dieu (la Trinité). Le lecteur sera ainsi dans un espace propre de proclamation de la Parole (essai ci-contre).

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Le reste du mobilier est encore à définir. Les chandeliers devraient être de même facture (essai ci-contre) ; les assises : cathèdre, siège de présidence et quatre tabourets, seraient de couleur brune en rappel des stalles. Le matériau est en cours de définition.

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Le mobilier du chœur

L'autel secondaire, pour les célébrations déportées dans le chœur, sera placé sur la contrecourbe du premier palier de l’emmarchement à la sortie des stalles, dans l’axe général, au devant de l’autel de sanctuaire. Cet autel de dimensions plus modestes est de même conception que l’autel majeur sans le décor du plateau. Son devant est frappé du chrisme en laiton filaire incrusté.

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Le tabernacle sera posé sur l’ancien autel en pierre du sanctuaire. Sa conception mixte en laiton et pierre est identique à celle des autres meubles liturgiques. Il devrait être équipé d'une porte à double-battant afin de faciliter l'adoration eucharistique sans clergé. Sa position élevée achève la composition et marque le point focal de la cathédrale. La forme du tabernacle, sorte de Tempietto sur emmarchement miniature est inspirée des tours eucharistiques. Son plan circulaire fait écho aux fonts-baptismaux. Cette forme en tour eucharistique renoue avec le tabernacle tel qu'il était au XVIIIe comme l'indique ce texte retrouvé récemment : 

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Le baptistère

La cuve baptismale est le premier objet perçu lorsque l'on rentre dans la Cathédrale.Située dans l’axe exact de l’allée principale, elle est de pied carré, posée sur sa diagonale, la table devenant circulaire. Le couvercle plat en laiton à finition miroir est creusé d’un bénitier. Le contour fixe est en laiton brossé. Lors des célébrations de baptêmes, l’ouverture laisse apparaître un bassin quadrilobé. Il dessine la croix qui évoque le baptême dans le Christ. L’emplacement partage en deux le flux des fidèles comme un trumeau aux bords adoucis par la courbe située à hauteur d’appui. Le piétement suit l’alignement des joints du damier de la cathédrale. Il sera souligné au sol par une bordure non saillante en pierre identique
à celle de l’élévation. Les faces alternées sont en pierre et en laiton identiques aux autres objets de l’aménagement liturgique.

Cet emplacement a été testé lors de deux Vigiles Pascales et a donné satisfaction. Lors du tout premier test, dès la pose de la maquette de la cuve, les visiteurs sont venus pour se signer comme si c'était un bénitier : est née ainsi l'idée du couvercle dont sera recouvert le baptistère, avec un bénitier intégré :

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